Alors que Stefan retourne en Allemagne, je décide d’aller voir des rhinocéros dans le parc de Chitwan, au sud du Népal. Comme d’hab, le voyage est pénible. Quand j’arrive au terminus, une horde de supporter m’attends avec impatience.
J’arrive dans mon hôtel en début d’après midi. Il est très beau, propre, au bord de la rivière, le tout dans une ambiance camp dans la jungle très agréable et pour couronner le tout vraiment pas cher.

Qui est le plus dangereux sur cette photo : Le crocodile des mers, le gavial du Gange ou le militaire népalais?
Le lendemain matin, je me lève à 6h -ça pique- pour aller faire un tour dans la jungle. Je suis en train de me préparer lorsque le guide vient toquer à ma porte, je me dis qu’ils sont très à cheval sur l’horaire ici mais en fait il vient me chercher car il y a un rhino juste devant l’hôtel. Nous voilà donc parti tout les 2 dans la pénombre et le froid à sa recherche, sur un chemin surélevé entre la rivière et l’hôtel. Et effectivement, après 50 mètres de marche, on le vois en contre bas manger de l’herbe. On est à 10 mètres de lui, on l’entends arracher l’herbe, la mâcher et respirer. On le regarde quelques minutes puis le guide me dit qu’il va chercher les autres clients pour qu’ils en profitent aussi. Je me retrouve donc tout seul à 10 mètres d’une bestiole de 2 tonnes pendant une bonne dizaine de minutes, moment assez magique et privilégié. J’ai pas eu de chance avec les éléphant sauvage mais là, je suis gâté!
La marche commence par un tour en pirogue sur la rivière. Le brouillard est toujours là, on avance donc sans trop voir où l’on va, avec en bruit de fond des chants d’oiseaux, le bruit de la pirogue qui fend l’eau et le son typique des insectes dans la jungle… ambiance très mystique. Malheureusement, cette marche de 2h est infructueuse, aucun rhinos aperçu, seulement des oiseaux, quelques cervidés du genre daim, antilopes, … ,un crocodile (nom) et des éléphants attachés dont un de 6 mois. Du coup, je suis encore plus content d’avoir vu un rhino le matin.
L’après midi, je continue l’exploration des lieux avec la ballade à dos d’éléphant. On pars à quatre dessus plus le chauffeur. Il doit y avoir une vingtaine d’éléphant à la queuleuleu, ce qui doit faire une centaines de personnes. En plus, il y a pas mal de chinois et d’indiens qui crient dans tous les sens… C’est raté pour l’ambiance détente dans la jungle et puis je me dis que si y a un animal à moins de 3 bornes de là, il a du décamper bien avant qu’on le voit vu le baroufe qu’ils font. En plus, c’est pas très confortable et le couvent de balancer de l’éléphant n’est pas agréable du tout. J’essaye quand même de profiter en faisant abstraction de tout ça. Puis après un bon quart d’heure, à la sortie d’un clairière, on arrive sur un champs d’herbe haute, dans les 2 mètres. Les éléphants se mettent côte à côte, plus cul à cul, pour faire une espèce de battu. Et à peine 5 minutes après, on entends crier pas loin. Notre chauffeur fait courir notre éléphant vers les cris et on se retrouve nez à nez avec un rhino! J’avoue que je m’y attends pas. A peine le temps de profiter d’être quasi les seuls que tous les autres éléphants arrivent. Ils forment un cercle autour de l’animal qui commence à grogner et à être un peu stressé par tout ça. Les éléphants se mettent aussi à grogner, la tension est palpable… Du coup, le rhino se mets à charger tout droit et heureusement il passe entre 2 éléphants. Impressionnant!
Et puis finalement je reste un peu plus que prévu car il y a le festival de l’éléphant. Je profite des festivités : course d’éléphant, foot d’éléphant, défilé des femmes en tenues traditionnelles des différents clans des alentours, … et il est déjà temps de partir.